Étrange disparition du panneau d’entrée de ville..l’enquête avance
Les agriculteurs, pour attirer l’attention des pouvoirs publics et des Français, avaient orchestré leurs retournements comme un geste de ralliement et pour faire entendre leurs protestations, mais quelques plaisantins s’amusent également à subtiliser les panneaux d’entrée de ville par nuisance, bêtise, challenge… ou les 3 !
Si on les retrouve parfois dans les tribunes des stades pour encourager le club local, comme cadeau original pour un enterrement de vie de garçon ou comme plateau pour déposer les merguez du barbecue, il ne faut pas oublier que leurs absences peuvent occasionner désagréments et mise en danger de la vie d’autrui…
Si le « comique du wish » qui a emprunté le panneau « Ambazac », (entrée de ville coté Saint Priest Taurion, avant la carrière), ne veut pas que sa « plaisanterie » tourne mal (pour lui) il peut toujours le restituer en le remettant en place, ou juste le déposer « en screen » au niveau de son panneau d’accroche, qui se languit de lui : s’il manque de temps, ou s’il est courageux mais un brin timide, les services techniques de la ville se proposent de le reinstaller en fermant les yeux sur cet « enfantillage » malaisant pour tout le monde.
Sa restitution rapide n’est en rien condamnable, et ne pas oublier qu’Ambazac est une petite ville…
Pour information, un tel écriteau coûte entre 150 et 300€ à la collectivité, alors que n’importe quel quidam accro à son smartphone peut maintenant commander des panneaux routiers en ligne en quelques clics seulement, (pour pas cher, frérot) si l’envie lui prend.
L’envie, du côté de la ville, c’est d’attendre, (mais pas trop, faut pas abuser des bonnes choses) , que le « cambri-hobbit » honteux et confus, tel le super-héros qu’il est, se rende compte qu’un tel pouvoir (de bonté) implique de grandes responsabilités (la restitution), avant d’en informer la gendarmerie et enclencher des forces cosmiques qui risque de le briser corps et âme…
Avoir foi en l’humanité et au bon sens, encore une fois, c’est peut-être trop demander mais on va y croire, encore un peu