Découvrir Ambazac

Randonnées, animations, festivals, musée, etc., Ambazac dévoile ses trésors à qui sait regarder. Et si le premier est une châsse reliquaire, le plus grand réside sans nul doute dans la générosité des Ambazacois et Ambazacoises qui seront ravis de vous accueillir.

Ville nature

Ambazac bénéficie d’un cadre environnemental particulièrement riche. Au pied du Mont Gerbassou, une soixantaine d’hectares de forêt communale, offre aux habitants comme aux estivants des espaces naturels à appréhender en termes de détente et de loisirs. Le Domaine de Muret et l’étang de Jonas sont, eux aussi, sources d’activités « nature » à commencer par les balades et randonnées sur les nombreux sentiers et chemins, accessibles à pied, en VTT ou à cheval.
Notre ville est d’ailleurs bien connue des « Gendarmes et des voleurs du temps  » qui organisent un trail réputé. Depuis plus de 20 ans, il se déroule pendant le week-end de la Pentecôte et réunit plus de 6 000 inscrits (toutes épreuves confondues) et près de 15 000 visiteurs.

Activités culturelles

Au fil de l’année, Ambazac sait être force de propositions artistiques et culturelles. Vous serez surpris de découvrir l’espace Izis ou les collections de minéralogie et pétrographie du musée. Des danses et musiques traditionnelles de Lou Gerbassou au festival Festizac, la ville fourmille de rendez-vous festifs orchestrés par la municipalité et/ou le tissu associatif. Notre agenda en ligne vous aidera à ne rien rater des temps forts ambazacois.

Art et patrimoine

Au sein de l’église Saint-Antoine, Ambazac conserve une des sept châsses reliquaires du trésor de l’abbaye de Grandmont, datée entre 1180 et 1200. Déposée en 1790 dans l’église d’Ambazac, elle abrite les reliques d’Etienne de Muret, ermite limousin fondateur de l’Ordre de Grandmont. Les spécialistes s’accordent pour souligner la qualité et l’originalité du décor de cette châsse, seule de Grandmont à avoir survécu aux destructions révolutionnaires. La réalisation minutieuse fait appel à toutes les ressources des orfèvres limousins dont elle montre, exemple unique, l’habilité dans le travail de l’orfèvrerie proprement dite autant que dans le décor émaillé.
Source : limousin-medieval.com

Le saviez-vous ?

Notre petite ville aurait été source d’inspiration…

• Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, (1622-1673), comédien et auteur.
  Il aurait eu l’idée d’écrire Monsieur de Pourceaugnac à Ambazac à la faveur d’une rencontre avec un notable de la ville, surestimant quelque peu ses talents d’écrivain et fournissant par son « grotesque », matière à la plume acérée de Molière.
• Charles Gounod (1818-1893), compositeur.
  Il aurait composé Faust dans la propriété de Trasforêt.
• Théodore Haviland (1842-1919), fut le fondateur du domaine de Montméry.  
  En 1883, l’industriel porcelainier américain arase les restes du château féodal pour y faire construire un château éclectique mêlant roman, gothique, renaissance, art 1900.
  Les films « Providence » d’Alain Resnais (7 César du cinéma), « Les Destinées sentimentales » d’Olivier Assayas (4 nominations aux César 2000) et « Lady Chatterley » de Pascale Ferran (5 César en 2007), ont été tournés en partie au château. On peut l’apercevoir en prenant la route de Caires.
• Maurice Boitel (1919-2007), artiste peintre.
  Il a peint à Ambazac entre 1947 et 1996. La place de l’Hôtel de ville porte d’ailleurs son nom et des reproductions de ses œuvres ornent l’espace d’accueil public de la mairie.
• Maurice Leblanc (1864-1941), romancier.
  Dans une aventure d’Arsène Lupin, « L’aiguille creuse » parue en 1919, l’auteur fait allusion au vol de la châsse reliquaire d’Ambazac, dérobée en 1907, retrouvée et conservée depuis dans l’église Saint-Antoine.
• Izis (1911-1980), reporter-photographe.
  Réfugié à Ambazac pendant la dernière guerre , il y vécut avec sa famille. Un espace lui est consacré au sein du Musée de la ville.