L’ambition environnementale de la commune saluée lors d’un colloque à LIMOGES
« Photovoltaïque en autoconsommation : à vos marques, prêts, produisez ! » tel était le thème du colloque organisé mercredi 26 avril par l’Association Technique Énergie Environnement de Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec la Préfecture du département et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
C’est pour son projet novateur de parc photovoltaïque en autoconsommation collective que la Municipalité d’Ambazac était conviée pour présenter son expérience et ses projets d’avenir qui rendront notre commune toujours moins dépendante aux énergies fossiles, dans cette volonté d’un bilan carbone neutre le plus rapidement possible.
Rafael Solans-Ezquerra, dans le cadre de ses missions de 2ème adjoint au Maire en charge de l’environnement et du développement durable, et Charlotte Teyssier, responsable développement technique chez EL SMARTGRID en charge du projet sur l’ancienne déchèterie, ont pu pendant une demi-heure expliquer les choix forts de la municipalité en faveur de la maîtrise de nos factures énergétiques, rapidement et durablement.
Après une première installation solaire sur le site de Muret, d’une capacité de 100 kWc, la Municipalité a souhaité poursuivre la démarche dès 2019 en lançant une étude de faisabilité sur les toits des bâtiments communaux qui ne fut pas concluante (du fait de la solidité des charpentes ou de leurs surfaces), raisons pour lesquelles le projet en autoconsommation collective (comprendre sur tous les bâtiments de la ville) a été privilégié.
Plus qu’un effet de mode, il s’agit pour les élus ambazacois de la seule manière de pouvoir maitriser les dépenses de fonctionnement énergétique. La commune étudie donc déjà la possibilité d’étendre son parc. Tous deux sont donc revenus sur le cheminement ayant mené au projet de parc photovoltaïque qui se concrétisera cette année, mais aussi des autres projets phares traduisant l’ADN écolo de la municipalité : établissement voltaire de bilans d’émissions de gaz à effet de serre, obtention du label « ville sans pesticides », installation d’un pavillon de compostage pour la cantine scolaire, extinction partielle puis totale de l’éclairage public une partie de l’année, mise en œuvre de l’écopastoralisme ou encore aide à l’installation de maraichers bio qui approvisionneront la cantine scolaire.
D’autres collectivités et entreprises spécialisées sont également intervenues pour enrichir le débat.